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Le saviez-vous?
+2
Breeze
yavana
6 participants
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Le saviez-vous?
Rappel du premier message :
!!!
!!!
Dernière édition par yavana le Dim 6 Avr 2014 - 2:53, édité 1 fois
《if i have the moon i'll gave it to you az my heart》
yavana- Accro
-
Age : 135
Ville : not y're business.
Inscrit le : 18/12/2013
Nombre des messages : 1297
Re: Le saviez-vous?
Les gens qui rient plus tolèrent mieux la douleur à la fois physique et émotionnelle !
ajar- Passionné
-
Age : 33
Ville : Casablanca
Inscrit le : 05/01/2014
Nombre des messages : 456
Re: Le saviez-vous?
Un homme chilien a 82 tatouages de Julia Roberts sur tout son corps !
ajar- Passionné
-
Age : 33
Ville : Casablanca
Inscrit le : 05/01/2014
Nombre des messages : 456
Re: Le saviez-vous?
Casablanca est l’une des villes du monde qui a connu les transformations les plus spectaculaires : presque inconnue à la fin du XIXe siècle, elle compte aujourd’hui parmi les plus grande villes du continent africain.
La Région de Casablanca fut très anciennement peuplée, puisque, à Tit Mellil et dans la carrière de Sidi Abderrahman, les archéologues ont découvert des outils du Paléolithique inférieur.
Bénéficiant d’une situation centrale sur la façade Atlantique, la ville s’est édifiée à l’emplacement de l’ancienne cité médiévale d’Anfa, devenue plus tard le petit port de Dar-Al-Baida.
Tous les grands voyageurs arabes du Moyen Age, dont les descriptions géographiques écrites du XIIe siècle nous sont parvenues mentionnent Anfa. C’est un port commercial très actif où sont embarqués à destination de l’Europe le blé, la laine, le cuir, la cire, le miel et les chevaux, en provenance de tout le Maroc et surtout de la riche plaine de la Chaouia.
Historiquement, Dar-Al-Baida était connue sous le nom d’Anfa ou Anafi.
En fait, nous ne disposons d’aucune preuve palpable sur l’origine de cette ville. Les historiens sont partagés entre deux hypothèses :
* La première est qu’Anfa aurait été fondée par les Romains, lors de leur domination du Nord Africain. Cette hypothèse avancée par Léon L’Africain (Lhassan Al Ouazzan) est écartée par les historiens modernes car aucune trace archéologique, aucun texte historique ne vient l’étayer.(cf. Mohamed Dernouny et Guy Léonard , Casablanca la parole et la trace ,éd. Afrique-Orient, Casablanca,1987 )
* La deuxième est que cette ville aurait été fondée par les Berbères, en l’occurrence les Bergwata. Cette deuxième version est la plus adoptée par les historiens contemporains. Au terme d’une analyse approfondie, André Adam, conclut, à la suite d’Al Bakri et Ibn Khaldoun, que c’est bien les Bergwata qui sont à l’origine de la consrtuction de cette ville. Certains historiens font situer la genèse d’Anfa vers le VIe et le début du VIIe siècle.
Il n’en demeure pas moins que ce n’est que sous les Mérinides que Anfa va renaître pour devenir de nouveau « une grande ville sur le bord de l’Océan à une soixantaine de mille au nord de l’Atlas ( en réalité plus de 200 km ) et à 60 milles à l’est d’Azemmour ( plus exactement à 90 km ).Cette ville était policée et très prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales .Elle présente en vérité le plus beau site de toute l’Afrique : elle est entourée de tous côté, sauf au nord au bord de la mer, d’une plaine d’environ 80 milles ( 130 kms ).A l’intérieur d’Anfa, nombreux étaient les temples ( mosquées ) , les très belles boutiques, les hauts palais ( résidences du gouverneur et autres fonctionnaires )…Il y avait aussi beaucoup de jardins et de vignes … » (Léon l’Africain, cité par Mohamed Dernouny et Guy Leonard in Casablanca, la parole et la trace édition Afrique-Orient , 1987 )
A la fin de la dynastie Mérinides, Anfa entretenait déjà des relations commerciales avec l’extérieur, plus particulièrement avec l’Angleterre et le Portugal, comme le confirmait d’ailleurs Guy Martinet « …Casablanca était devenue à partir de 1300 un centre commercial très actif d’une très grande importance, surtout en matière de blé. […]. Cette ville a toujours été prospère de par son excellent territoire fertile pour toute sortes de céréales. Elle a toujours été l’exemple, et l’une des plus belles cités de toute l’Afrique.… Les habitants d’Anfa s’habillaient élégamment,…Il y avait parmi eux des gens très instruits…. » ( Naissance de Casablanca et son évolution commerciale, article publié in Publications de La Faculté Des Lettres et des Sciences Humaines de Casablanca).
Au XVIe siècle , les portugais occupèrent Anfa pendant deux siècles, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Leur influence pesait lourdement et brisa l’essor de la ville. Léon l’Africain, évoquant les motifs qui ont présidé à la chute de cette cité, écrit : « La première raison est qu' ils voulurent ( les habitants d’Anfa ) vivre en liberté sans en avoir les moyens; la seconde est qu'ils armaient sans en avoir leur petit port des fustes(?) avec lesquelles ils commettaient de grands ravages dans la presqu'île de Cadix et sur toute la côte du Portugal. Ce fut au point que le roi du Portugal décida de détruire Anfa. Dans ce but, il envoya une flotte de cinquante vaisseaux avec des troupes et une importante artillerie » ( Mohamed Dernouny et Guy Leonard, op ).
Selon une chronique Portugaise, Anfa fut complètement détruite en 1468 ou 1469, par les forces qui étaient sous le commandement de Don Fernando, frère du Roi Alphonse V.
Ainsi, d’après Léon l’Africain, « Anfa, au début du XVIème siècle, n’est plus alors qu’un simple village de quelque dizaines de maisons habitées par des pêcheurs et des paysans ».
Détruite une fois par les Almoravides et une seconde fois par les Portugais, la ville renaîtra sous la dynastie Mérinide, puis, au XVIIème siècle sous la dynastie Alaouite.
En effet, c’est le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah ( 1757- 1790 ) qui a reconstruit la ville, vers 1770, édifiant la mosquée Jamâa El Kabir, située à Dar El Makhzen, une madersa ainsi qu’un Hammam et des remparts, entendant ainsi créer un point de résistance aux incursions européennes entre Mazagan et Rabat. Mais les considérations commerciales ne sont pas étrangères à ce projet. C’est du moins ce que soutiennent Jean-Louis Cohen et Monique Eleb ( Casablanca , Mythes et figures d’une aventure urbaine éditions Belvisi/Hazan 1998 ), citant le chroniqueur de l’époque Mohamed Al-Duayf. Le sultan, rapporte-t-il, « s’étonna à l’extrême à la vue de son port et reprocha aux R’bati (habitants de Rabat)de ne cesser de lui en dire du mal, parce qu’ils redoutaient les populations de Dar-Al-Baïda ». « ... Il permit de plus aux chrétiens de charger du grain dans son port ».
A l’époque de ce souverain, la ville retrouva sa fonction commerciale et portuaire qu’elle avait autrefois. Ses relations avec l’Europe se renforcèrent et des compagnies Espagnoles s’installèrent à Casablanca.
La Région de Casablanca fut très anciennement peuplée, puisque, à Tit Mellil et dans la carrière de Sidi Abderrahman, les archéologues ont découvert des outils du Paléolithique inférieur.
Bénéficiant d’une situation centrale sur la façade Atlantique, la ville s’est édifiée à l’emplacement de l’ancienne cité médiévale d’Anfa, devenue plus tard le petit port de Dar-Al-Baida.
Tous les grands voyageurs arabes du Moyen Age, dont les descriptions géographiques écrites du XIIe siècle nous sont parvenues mentionnent Anfa. C’est un port commercial très actif où sont embarqués à destination de l’Europe le blé, la laine, le cuir, la cire, le miel et les chevaux, en provenance de tout le Maroc et surtout de la riche plaine de la Chaouia.
Historiquement, Dar-Al-Baida était connue sous le nom d’Anfa ou Anafi.
En fait, nous ne disposons d’aucune preuve palpable sur l’origine de cette ville. Les historiens sont partagés entre deux hypothèses :
* La première est qu’Anfa aurait été fondée par les Romains, lors de leur domination du Nord Africain. Cette hypothèse avancée par Léon L’Africain (Lhassan Al Ouazzan) est écartée par les historiens modernes car aucune trace archéologique, aucun texte historique ne vient l’étayer.(cf. Mohamed Dernouny et Guy Léonard , Casablanca la parole et la trace ,éd. Afrique-Orient, Casablanca,1987 )
* La deuxième est que cette ville aurait été fondée par les Berbères, en l’occurrence les Bergwata. Cette deuxième version est la plus adoptée par les historiens contemporains. Au terme d’une analyse approfondie, André Adam, conclut, à la suite d’Al Bakri et Ibn Khaldoun, que c’est bien les Bergwata qui sont à l’origine de la consrtuction de cette ville. Certains historiens font situer la genèse d’Anfa vers le VIe et le début du VIIe siècle.
Il n’en demeure pas moins que ce n’est que sous les Mérinides que Anfa va renaître pour devenir de nouveau « une grande ville sur le bord de l’Océan à une soixantaine de mille au nord de l’Atlas ( en réalité plus de 200 km ) et à 60 milles à l’est d’Azemmour ( plus exactement à 90 km ).Cette ville était policée et très prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales .Elle présente en vérité le plus beau site de toute l’Afrique : elle est entourée de tous côté, sauf au nord au bord de la mer, d’une plaine d’environ 80 milles ( 130 kms ).A l’intérieur d’Anfa, nombreux étaient les temples ( mosquées ) , les très belles boutiques, les hauts palais ( résidences du gouverneur et autres fonctionnaires )…Il y avait aussi beaucoup de jardins et de vignes … » (Léon l’Africain, cité par Mohamed Dernouny et Guy Leonard in Casablanca, la parole et la trace édition Afrique-Orient , 1987 )
A la fin de la dynastie Mérinides, Anfa entretenait déjà des relations commerciales avec l’extérieur, plus particulièrement avec l’Angleterre et le Portugal, comme le confirmait d’ailleurs Guy Martinet « …Casablanca était devenue à partir de 1300 un centre commercial très actif d’une très grande importance, surtout en matière de blé. […]. Cette ville a toujours été prospère de par son excellent territoire fertile pour toute sortes de céréales. Elle a toujours été l’exemple, et l’une des plus belles cités de toute l’Afrique.… Les habitants d’Anfa s’habillaient élégamment,…Il y avait parmi eux des gens très instruits…. » ( Naissance de Casablanca et son évolution commerciale, article publié in Publications de La Faculté Des Lettres et des Sciences Humaines de Casablanca).
Au XVIe siècle , les portugais occupèrent Anfa pendant deux siècles, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Leur influence pesait lourdement et brisa l’essor de la ville. Léon l’Africain, évoquant les motifs qui ont présidé à la chute de cette cité, écrit : « La première raison est qu' ils voulurent ( les habitants d’Anfa ) vivre en liberté sans en avoir les moyens; la seconde est qu'ils armaient sans en avoir leur petit port des fustes(?) avec lesquelles ils commettaient de grands ravages dans la presqu'île de Cadix et sur toute la côte du Portugal. Ce fut au point que le roi du Portugal décida de détruire Anfa. Dans ce but, il envoya une flotte de cinquante vaisseaux avec des troupes et une importante artillerie » ( Mohamed Dernouny et Guy Leonard, op ).
Selon une chronique Portugaise, Anfa fut complètement détruite en 1468 ou 1469, par les forces qui étaient sous le commandement de Don Fernando, frère du Roi Alphonse V.
Ainsi, d’après Léon l’Africain, « Anfa, au début du XVIème siècle, n’est plus alors qu’un simple village de quelque dizaines de maisons habitées par des pêcheurs et des paysans ».
Détruite une fois par les Almoravides et une seconde fois par les Portugais, la ville renaîtra sous la dynastie Mérinide, puis, au XVIIème siècle sous la dynastie Alaouite.
En effet, c’est le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah ( 1757- 1790 ) qui a reconstruit la ville, vers 1770, édifiant la mosquée Jamâa El Kabir, située à Dar El Makhzen, une madersa ainsi qu’un Hammam et des remparts, entendant ainsi créer un point de résistance aux incursions européennes entre Mazagan et Rabat. Mais les considérations commerciales ne sont pas étrangères à ce projet. C’est du moins ce que soutiennent Jean-Louis Cohen et Monique Eleb ( Casablanca , Mythes et figures d’une aventure urbaine éditions Belvisi/Hazan 1998 ), citant le chroniqueur de l’époque Mohamed Al-Duayf. Le sultan, rapporte-t-il, « s’étonna à l’extrême à la vue de son port et reprocha aux R’bati (habitants de Rabat)de ne cesser de lui en dire du mal, parce qu’ils redoutaient les populations de Dar-Al-Baïda ». « ... Il permit de plus aux chrétiens de charger du grain dans son port ».
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Mea culpa.
Whit- Motivé
-
Age : 76
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Inscrit le : 06/09/2014
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